Rene a vu le jour à St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador. Quand il avait 14 ans, il a quitté sa province d’origine et, au fil des décennies qui ont suivi, il a vécu un peu partout en Amérique du Nord. Il a fini par s’établir en Nouvelle-Écosse en 1979. Au début des années 1980, il a reçu un diagnostic de VIH, qu’il a contracté au moment de recevoir une transfusion sanguine. De nombreuses craintes l’ont alors envahi – il ne savait rien à propos du sida. Il s’est tourné vers l’AIDS Coalition of Nova Scotia.
Rene a décidé qu’il voulait aider les autres personnes qui, comme lui, étaient touchées par le VIH/sida. Il a donc commencé à faire du bénévolat. Pendant 15 ans, Rene a siégé au conseil d’administration de l’organisme AIDS Coalition of Nova Scotia et pris part bénévolement à une multitude d’activités. Quand on lui a demandé ce qui l’avait poussé à devenir bénévole, il a répondu : “Ç’a été un exutoire très important pour moi; ça m’a permis de me garder l’esprit occupé pour éviter de trop m’attarder à mes problèmes de santé.”
“SLa stigmatisation est l’aspect le plus difficile de la séropositivité”
S’il reconnaît que les choses ont évolué depuis son diagnostic il y a 35 ans, la stigmatisation est toujours présente, même au sein de sa propre famille. Malgré les difficultés rencontrées, Rene essaie de se concentrer sur le maintien de son bien-être. Amoureux de la nature, il aime pêcher et faire du camping. Il croit que se tenir occupé et avoir un bon sens de l’humour sont la clé pour vivre heureux.