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KASSIM

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Kassim a quitté la Trinité au tout début de l’âge adulte, incapable de demeurer dans un pays où l’homosexualité était considérée un crime. Il s’est retrouvé à Toronto; il travaillait comme répartiteur de taxis la nuit et étudiait à l’école de design le jour. Grâce à ses économies, il a éventuellement été en mesure d’ouvrir son propre studio dans l’est de la ville. Il faisait bon de vivre – sa carrière lui permettait d’assouvir ses élans créatifs et de bien gagner sa vie.
Un jour, il est tombé amoureux d’un homme avec qui il a entretenu une relation pendant dix ans.
​C’est un diagnostic de VIH/sida qui a tout changé. 

“Quand on se sent si seul et malade, on peut penser que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue, affirme Kassim. Heureusement, l’Hôpital spécialisé Casey House m’a aidé à reprendre goût à la vie.”

“Mon copain a subi un test qui a confirmé qu’il était lui aussi infecté”, se souvient Kassim. “Il me blâmait, je le blâmais. Nous nous sommes éloignés”. » La relation a pris fin. Les deux hommes ont entrepris un traitement séparément, et Kassim est devenu l’un des patients de la Dre Anita Rachlis, une médecin spécialiste en VIH précurseure dans son domaine. Les médicaments qu’il prenait, qui causaient chez lui de nombreux effets secondaires, lui donnaient beaucoup de fil à retordre. Trop malade pour travailler, isolé et dépressif, Kassim a cessé de prendre les comprimés qui lui avaient été prescrits. Le virus n’a alors pas tardé à s’en prendre à son cerveau.

“J’étais tellement malade”, se remémore Kassim. “La Dre Rachlis m’a aiguillé vers l’organisme Casey House, affirmant que j’avais besoin de plus de soins que ce qu’elle était en mesure de m’offrir. Mais j’étais terrifié. J’étais convaincu que j’allais y mourir. La Dre Rachlis m’a rassuré : 'Kassim, je te promets qu’ils prendront bien soin de toi'. Elle avait raison, c’est ce qu’ils ont fait.” Comme la mémoire à court terme de Kassim lui faisait défaut, l’équipe de Casey House lui a enseigné des stratégies pour se souvenir de prendre ses médicaments. Les membres du personnel l’ont aussi aidé à trouver un logement avec services de soutien, puisqu’il n’était plus possible pour lui de vivre seul. Depuis, Kassim est retourné deux fois à l’Hôpital Casey House pour gérer des exacerbations de sa maladie.

Aujourd’hui, il est reconnaissant de ne plus être seul et sait que son équipe de soins sera là pour l’aider à traverser les tempêtes, aussi violentes soient-elles. De plus, il a retrouvé sa créativité en faisant de la peinture. À côté de son lit se trouve une petite toile peinte à l’acrylique qui représente la maison de son enfance tapissée de fleurs et éclairée par le soleil de la Trinité.

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